Ecrire un roman, un essai ou même un conte n’est pas une chose aisée, cela exige une maîtrise parfaite de la langue,du sujet et des tournures.
Les livres les plus célèbres ont été écrits sur plusieurs années comme par exemple pour écrire « Madame Bovary », Gustave Flaubert est resté 5 ans, d’autres sont restés 8 ans voire même plus.
Ces écrivains ont marqué les esprits, et ce, même après leur mort. Leurs livres voyagent à travers le temps et l’espace qui ne connait pas les écrits de Denis Diderot, l’écrivain qui a commencé à écrire à l’âge de 30 ans et qui a laissé après lui, romans, contes, pièces de théâtre et encyclopédies.
C’est avec l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (1751-1772), que le terme « encyclopédie » a pris un sens moderne, à savoir, un exposé critique et impartial des faits et des idées.
Pour avoir écrit cette encyclopédie Diderot n’était pas seul. En effet, l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers était sous sa direction, lui et Alembert. Son écriture leur a demandé 8 ans. Diderot l’avait fini à l’âge de 60 ans. Un exploit et une fierté à l’époque.
Mais que dire si un jeune écrivain achevait une encyclopédie à l’âge de 19 ans ?
Vous diriez c’est impossible, il s’agit quand même d’une encyclopédie, un ouvrage qui exige un savoir et une expérience d’un homme plus âgé et mure. L’impossible n’existe pas, et Fourat Mnasri, jeune tunisien de 19 ans vient de nous le prouver. Effectivement, ce jeune élève au bac vient tout juste de finir l’écriture de son premier livre. Un premier ouvrage qui n’est pas des moindres, que ce soit sur le plan du fond ou de la forme. S’étalant sur 330 pages, Fourat Mnasri a écrit une encyclopédie sur le cinéma. Une première nationale mais aussi mondiale, vu qu’aucun n’est arrivé à écrire une encyclopédie à un si jeune âge.
Un exploit, et un accomplissement qui a rendu toute sa famille fière, une fierté doublée et accentuée vu que Fourat Mnasri ne s’est pas contenté d’écrire une encyclopédie, ce dernier l’a écrite avec la langue de Shakespeare. Une performance inattendue surtout venue d’un jeune tunisien, qui, normalement devait maîtriser beaucoup plus l’arabe que le français.
Fourat Mnasri a essayé d’écrire en arabe et en français, et ce, depuis l’âge de 13 ans. Tenant un agenda personnel, Fourat Mnasri y a reproduit ses pensées, ses idées sur le cinéma en 3 langues mais c’est en langue anglaise qu’il s’est senti plus à l’aise, et a ainsi décidé d’écrire en anglais. Au fur et à mesure qu’il écrivait, le nombre de pages commençait à devenir assez important, « superposant les pages, cela donnait l’air d’une prémisse d’un manuscrit ». C’est de là que l’idée de finaliser un livre est née chez Fourat Mnasri, et c’est à l’âge de 19 ans qu’il est arrivé à sortir son premier livre intitulé « My Passion The 7 art ».
Dans ce livre, Fourat Mnasri a regroupé tous les articles qu’il a écrits depuis son jeune âge, d’ailleurs dans le livre chaque article est muni d’une légende qui indique la date et l’endroit de son écriture.
« My Passion The 7 art » raconte l’histoire du cinéma depuis son début jusqu’à l’école du cinéma Russe. Un exposé critique et analytique qui a rendu cet ouvrage une encyclopédie du Cinéma.
Fourat Mnasri a assuré qu’écrire ce livre était très difficile surtout au début, assis devant sa page blanche, Fourat Mnasri ne croyait pas arriver à terminer ce livre. Mais c’est grâce à l’encouragement de sa famille et de son père qu’il a eu confiance en lui et qu’il s’est lancé. Avant l’ impression de son livre, un professeur universitaire lui a relu son ouvrage et a corrigé les quelques fautes qu’il y a trouvées.
Fourat Mnasri, est un adolescent qui déborde d’énergie et de savoir. Le fait de l’écouter parler, nous ébahit, sa façon de parler et de s’exprimer ne traduit pas son jeune âge. Il est très mature et très sûr de lui, on dirait un génie des temps modernes. Interrogé sur son avenir, Fourat Mnasri, a déclaré que maintenant, il se concentre sur son bac, mais dès qu’il l’aura, il envisage de commencer l’écriture d’un nouveau livre ou plutôt une nouvelle encyclopédie qu’il intitulera «1001 pages about arabic cinema ».
Il a par ailleurs indiqué qu’il pourrait s’orienter vers le cinéma ou le théâtre, plus tard dans sa vie, et écrire son propre One Man Show, sachant que sa mère travaillait à l’Institut Supérieur d’art dramatique (ISAD).