En Libye, les affrontements autour des installations pétrolières font rage depuis quelques jours et viennent de porter un gros coup au secteur pétrolier. Dimanche, la société publique du pétrole (NOC) a fait savoir que la capacité de stockage du port de Ras Lanuf avait été réduite de 400 000 barils, après qu’une deuxième unité de stockage eut pris feu.
Avant que l’incendie ne se déclare, deux factions rivales se battaient pour le contrôle de deux terminaux d’exportation clés dans le croissant pétrolier libyen.
En attendant, la situation n’est pas encore totalement maitrisée et la NOC craint que le feu n’atteigne d’autres réservoirs du port, ce qui « arrêterait complètement les exportations du port de Ras Lanuf ».
Une telle situation serait un coup dur pour l’industrie locale du pétrole qui se remet progressivement des années de faiblesse de la production et des prix du pétrole.
L’attaque a conduit la NOC à fermer les ports et à évacuer ses travailleurs, déclarant la force majeure sur les exportations.